Jennifer Toussou, jeune commerçante ivoirienne

Jennifer Toussou, jeune commerçante ivoirienne

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Malheureusement, l’inégalité entre les sexes reste un obstacle majeur dans la lutte contre la pauvreté. Les recherches montrent que la pauvreté en Afrique, en Asie et en Amérique latine touche principalement les femmes. Ce n’est donc pas sans raison que pas moins de 87 % de tous les microcrédits accordés par les partenaires de Oikocredit vont aux femmes.

Les femmes et le microcrédit

Avec un microcrédit, les femmes peuvent créer leur propre entreprise, soutenir leur famille et prendre le contrôle de leur vie. Jennifer Toussou, 29 ans, de la Côte d’Ivoire, a également pu développer sa propre entreprise grâce à un microcrédit.

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Jennifer a une boutique au marché de Djè Konan à Abidjan. Il y a six ans, elle a démarré ses activités en tant que vendeuse ambulante. Après trois ans, elle a voulu se développer et a commencé à chercher un fonds de roulement. En 2018, elle est devenue cliente de Fin'Elle et a obtenu un prêt de 1,5 million de francs CFA (près de 2 300 €). Maintenant, Jennifer vend dans sa boutique des montres, des accessoires, des vêtements, des valises, de la lingerie et des chaussures.

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Comme son nom l’indique, Fin'Elle, partenaire de Oikocredit, se concentre sur l’autonomisation des femmes entrepreneuses en proposant des microcrédits aux petites et moyennes entreprises. En plus de la microfinance, Fin'Elle offre à ses clientes un soutien technique et leur apprend à gérer leurs propres finances.

L’impact du microcrédit

Souvent, les femmes vivant dans la pauvreté n’ont pas de formations. Elles n’ont pas non plus de garantie, telle qu’une maison, qui est nécessaire pour l’obtention d’un prêt bancaire.

Le microcrédit permet ainsi à ces femmes d’emprunter un petit capital et de monter leur propre affaire. Ce qui leur permet d’avoir une meilleure position dans la société.

Grâce au fonds de roulement fourni par le partenaire de Oikocredit, l’entreprise de Jennifer a connu une croissance rapide. Elle a également eu les moyens d’acheter un terrain et de construire pour sa famille une maison avec un poulailler. Elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfants.

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Jennifer a deux employés et son magasin est ouvert sept jours sur sept ; sa mère l’aide également dans le magasin. Jennifer a déjà son deuxième prêt chez Fin'Elle pour un montant de 8 millions de francs CFA (plus de 12 000 €). Jennifer déclare : « Grâce aux prêts, je peux entreprendre beaucoup plus d’activités différentes. J’ai développé mon entreprise et ma vie a changé. »

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